Jour 30 :

Comme chaque jour, la lumière du soleil qui filtre à travers les rideaux nous réveille naturellement vers 7h30.

Nous plions une nouvelle fois bagages afin de gagner la dernière étape de notre voyage néo-zélandais : Queenstown.

Après une dernière balade au bord du lac de Wanaka, nous prenons la route. Le trajet par la montagne s'effectue en 1h30. Le décor est agréable, et l'arrivée sur Queenstown donnerait presque le vertige. 

Nous tentons d'aller déjeuner au Fergburger (selon les dires, le meilleur burger d'océanie), mais la longueur de la file d'attente nous décourage. Nous portons donc notre dévolu sur un café se situant en bord de lac (le "Vudu Café"). Cette pause nous permet de ressentir pleinement l'ambiance qui règne dans cette ville, qui invite à la fois à la détente (cafés, bars, musiciens et danseurs dans les rues) et à la pratique de sports extrêmes (parapentes, sauts à l'élastique, sauts en parachute). Nous sommes mercredi et personne n'a l'air de travailler dans cette ville (à l'exception des commerçants et des tours operators).

Nous profitons de cette étape pour faire un peu de shopping et acheter des cartes postales pour les grands-parents.

Le soir, la tentation est grande d'aller siroter un cocktail au bord du lac, en regardant le soleil décliner lentement derrière les montagnes, mais Arthur est très fatigué, et donc particulièrement pénible. Nous devons donc renoncer et faire en sorte que le petit trouble-fête soit au lit à 19h30... Pas toujours facile la vie de parents-voyageurs!

Jour 31 :

Comme nous l'avons mentionné précédemment, Queenstown est la Mecque des sports extrêmes. Saut en parachute, parapente, rafting, ici, que nous soyons sur terre, dans la mer ou dans les airs, chacun trouve son bonheur dans l'extrême. 
Tout le modèle économique de cette ville repose sur ses activités à sensation.

Parmi tous ces sports, un est particulièrement prisé : le saut à l'élastique (appelé "bungy jump"). On dit que celui-ci a été inventé à Queenstown.

Nous ne pouvons repartir de cet endroit sans que l'un de nous ait fait le grand saut. 
Pour se prouver que malgré ses 35 ans, Julien reste un jeune plein de fougue, il accepte avec plaisir le cadeau de Stéphanie qui sera donc un saut à l'élastique offrant une chute de 134m dans le canyon de Nevis.
Nous voilà embarqués dans un bus, radio diffusant du rock ; la cool attitude est de rigueur. Après 40 minutes de route, nous arrivons sur le site.
Impressionnant! Un cable tiré entre 2 montagnes avec au milieu une cabine et 200m en contrebas une rivière.
Le harnais est enfilé, les explications sont faites, nous prenons une petite nacelle qui nous amène sur la plateforme de saut. Bien que ne connaissant personne, le partage d'une émotion commune fait que les protagonistes se parlent spontanément, sûrement pour évacuer le stress. 
Dans la cabine, se mélangent des sauteurs accomplis aux sourires arrogants et des angoissés dans l'attente de leur chute. De voir des individus se jeter dans le vide à quelques mètres et réaliser à quel point nous sommes hauts, n'est pas rassurant. 
Ca y est, ils prononcent le nom de Julien ; il faut y aller. Élastique attaché, grimace aux différentes caméras présentes faite, une impulsion d'un promontoire suffit à faire le grand saut, surtout ne pas réfléchir. 
8 secondes de chute libre et 3 remontées successives plus tard, Julien satisfait passe dans le camp des sauteurs accomplis aux sourires arrogants. Quelle expérience!

Les 40 minutes de retour sont consacrées au récit en boucle des exploits de la matinée, que Stéphanie écoute avec patience et qui ont eu raison d'Arthur, qui plutôt que de les entendre a préféré s'endormir.

Ces émotions nous ont ouvert l'appétit, nous nous rendons chez "Fergburger". Cette fois, nous avons plus de chance : il est 16h et la file d'attente est raisonnable.
Après 15 minutes de queue et 15 minutes d'attente post-commande, nous obtenons enfin le graal : 3!beaux hamburgers que nous savourons avec plaisir. Les réfractaires à ces sandwichs américains se laisseraient sûrement convaincre par ceux-ci.

Puis nous partons ensuite pour l'aire de jeux qu'Arthur a repéré dès nos 1ères heures sur Queenstown. 
Depuis notre arrivée dans ce pays, un seul musée a été visité ; en revanche, nous avons eu l'occasion de découvrir les aires de jeux de l'ensemble des villes où nous avons séjourné. Parfois, c'est à se demander qui est le véritable guide de notre expédition !

Notre dernière soirée en Nouvelle-Zélande est très calme. Encore sous la digestion de notre déjeuner, nous faisons un repas frugal dans un restaurant japonais (il faut savoir revenir à des plats un peu plus diététiques!).

Demain nous prenons l'avion pour Melbourne et quittons ce pays extraordinaire.
Nous avons passé 3 semaines fantastiques, traversé des paysages très variés et d'une grande beauté, avec une préférence pour l'île du sud qui est beaucoup plus sauvage que l'île du nord.
Les hôtes chez qui nous avons eu l'occasion d'être hébergés, ont été très accueillants.
C'est un pays que nous recommandons vivement à tous ceux qui aiment la nature et les grands espaces.
Dommage qu'il soit si loin !