Jour 63 :

Les réveils à 4h du matin sont toujours douloureux ...
Nous croisons dans le hall de l'hôtel 2 asiatiques visiblement très éméchées qui rentrent de leur soirée. De notre côté, nous prenons un taxi pour l'aéroport car nous décollons à 7h50.

Nous embarquons dans un avion à peine à moitié plein, ce qui nous laisse le choix des places. 
Mis à part quelques turbulences inquiétant Stéphanie durant le vol, les 8h30 de voyage se passent sans encombre.

Nous retrouvons Dubai avec son aéroport gigantesque. Nous sautons dans un taxi et arrivons en début d'après-midi dans le même hôtel que celui dans lequel nous séjournions 2 mois auparavant pour la première escale de notre voyage.
Nous nous reposons un peu et allons ensuite déjeuner/dîner.

Le reste de la journée se passe dans notre chambre car nous accusons un peu le coup entre le décalage horaire, le voyage et le lever matinal.
A 20h tout le monde est au lit pour une nuit réparatrice.


Jour 64 :

Levés aux aurores du fait du décalage horaire, nous allons profiter du beau temps émirati pour aller faire une dernière matinée farniente avant notre retour en France.

Nous partons en direction de Burj Al Arab (l'hôtel emblématique de Dubai en forme de voile), où s'étendent des kilomètres de plage de part et d'autre.
Notre dévolu se jette sur "Kite Beach", qui est le spot des kite surfeurs de la ville.

A cette heure matinale, nous ne sommes que quelques aficionados à poser notre serviette sur le sable.
Nous tentons une baignade et sommes très agréablement surpris par la douceur de l'eau pour cette saison.
Les plaisirs de la plage sont décuplés par le fait que ce sont les derniers de cette épopée.
Arthur, fatigué par le voyage de la vieille, s'endort sur son papa après avoir fait trempette avec lui.

La matinée passe à une vitesse folle, de plus en plus de monde vient batifoler dans l'eau et les 1ères voiles commencent à apparaître dans le ciel.

L'heure du déjeuner approche à grands pas, nous plions boutique et marchons le long de la mer en direction des restaurants, une promenade étant prévue à cet effet (la "Jumeirah walk"). L'endroit est vraiment sympa, très fréquenté par les expatriés qui viennent y faire leur sport ou la sortie avec les enfants.

Nous nous arrêtons dans un restaurant mexicain avant de reprendre un taxi en direction de l'hôtel, en espérant qu'Arthur fera une bonne sieste pour être en forme car ce soir, nous dînons une nouvelle fois avec Mounia, Richard et Alexis, nos régionaux de l'étape.

C'est sans compter sur le caractère imprévisible de nos chérubins, bien que celui-ci 2h auparavant s'effondrait de fatigue, il est désormais en pleine forme et ne montre aucune velléité de sieste.
Nous restons tout de même jusqu'à 17h à l'hôtel, Stéphanie devant pour la 50ème fois du séjour se laver les cheveux.

La soirée est prévue à Madinat Jumeirah, qui est une ville traditionnelle entièrement reconstituée, avec de très nombreux étals similaires à ce qu'il est possible de trouver dans un souk, des restaurants, un hôtel de luxe et à l'extérieur des canaux sur lesquels il est possible de voguer en gondole. En revanche les locaux ne sont pas fous, les embarcations sont à moteur contrairement à leurs cousines de Venise.

La lumière déclinante du jour offre de belles couleurs. Nous prenons un verre en terrasse en attendant nos amis.
A 19h30, nous les retrouvons dans un restaurant italien (la Trattoria Toscana).
Arthur est ravi de revoir Alexis, le contact est bien plus chaleureux que la 1ère fois.

Ce dîner est amusant puisque presque 2 mois jour pour jour, nous étions avec eux attablés, parlant de ce beau projet et de nos aventures à venir. Ce soir, nous racontons notre périple, donnons nos impressions sur tous ces beaux pays découverts.

La fatigue à raison de nous, Arthur est en train de sombrer, il est temps d'achever cette dernière soirée hors de nos bases.

Demain nous nous envolons pour la France, où notre voyage s'achèvera.


Jour 65 :

Nous bouclons les valises pour la dernière fois, en un minimum de temps, en vrais experts que nous sommes devenus.
Dernier Check Out à l'hôtel et nous partons pour l'aéroport en fin de matinée. 

Nous embarquons à l'heure, les portes de l'A380 à destination de Paris Charles de Gaulle sont fermées, quand une femme toute tremblante se présente aux hôtesses annonçant qu'elle souhaite quitter l'avion. La peur, un amour passionné, l'attraction de Dubai, nous n'en saurons rien.
Ce qui dans un film passe pour une belle scène émouvante, devient beaucoup plus pénible dans la réalité. En effet, il faut faire revenir la passerelle, réouvrir les portes de l'appareil et retrouver les valises de la demoiselle. Résultat des courses, nous décollons avec plus d'une heure de retard, en ayant patienté gentiment à nos places.

Mis à part cela, les 7h de vol nous font perdre quelques degrés (une quinzaine) mais nous permettent de retrouver la France.
Les parents de Stéphanie sont venus nous chercher, nous sommes heureux de retrouver nos proches et nos terres.

Arthur, qui tombait de fatigue dans l'avion, retrouve toute sa vigueur en rentrant dans notre appartement ; la vue de ses jouets l'émerveille et lui offre un second Noël, en plein mois d'avril. 
Il est tout de même temps d'aller se coucher ... chez nous!